Depuis de nombreuses années, le harcèlement à l’école est une priorité de l’Education nationale

En moyenne, un enfant sur dix serait victime de harcèlement scolaire en France. Ces enfants sont stigmatisés.

Le harcèlement se traduit par de la violence physique  (bagarre organisée, bousculades) envers un ou plusieurs élèves d’une classe mais aussi de la violence psychologique (menaces, injures, harcèlement, surnom dévalorisant) voire de la violence sexuelle (gestes déplacés, agressions sexuelles).

Le harcèlement à l’école reste difficile à détecter pour les adultes et professionnels car il est caché, qu’il est espacé dans le temps et souvent tourné en dérision par les auteurs eux-mêmes.

Toutefois, cette question ne doit pas être prise à la légère car les conséquences du harcèlement scolaire peuvent être très importantes et persister sur le long terme.

Aussi, une victime de harcèlement pourra, à court terme, avoir des séquelles physiques et développer un stress aïgu ainsi que des troubles anxio-dépressifs. À moyen terme, elle pourra avoir un retard de croissance, une baisse de ses résultats scolaires et basculer sur du décrochage scolaire. Enfin, à long terme, elle pourrait avoir des problèmes de confiance en soi, avoir des difficultés relationnelles avec son conjoint ou ses collègues et avoir développé des conduites addictives et/ou suicidaires.

Le ou les auteurs du harcèlement quant à eux manquent d’empathie. Ils développent un sentiment d’impunité et ne parviennent pas à gérer la frustration. Ils pensent pouvoir dominer afin d’obtenir ce qu’ils veulent. Cela peut faire courir un risque de basculement dans la délinquance et compliquer ses relations avec les autres, aussi bien à l’adolescence qu’à l’âge adulte.